Près de 100 bateaux, yachts classiques, à voile et à moteur, Dinghies 12’, dans le port !
– Demain, début des régates pour les voiliers, drag race pour les canots automobiles anciens
– Sur terre, exposition « Meetings de canots automobiles à l’époque d’Albert Ier – La collection du Yacht Club de Monaco restaurée », Concours des chefs, La Belle Classe restauration…
– Trois 15 m JI en ouverture cet après-midi….
Jusqu’à dimanche samedi prochain, le Yacht Club de Monaco célèbre, avec style et bonne humeur, un esprit singulier du bien vivre la mer, celui du yachting dans sa plus noble acceptation du terme, dans le cadre de sa biennale, la 15ème Monaco Classic Week. Près d’une centaine d’unités Classiques, canots automobiles anciens et Motor-yachts classiques, voiliers d’époque et Dinghies 12’ exhibent sans retenue non seulement leurs vernis, bois précieux et cuivres rutilants, à terre comme en sur mer, mais l’esprit un peu suranné de ce yachting triomphant du siècle dernier, véritable Art de Vivre où style, élégance, et convivialité réunissent plus de 100 ans de savoir-faire maritime, vélique, motorisée et même aérien. Connu pour son Yacht Club, son Grand Prix de Formule Un, Monaco a aussi logiquement et en parfaite cohérence, été le berceau, voici plus d’un siècle de l’hydroaéroplane. Clin d’œil à l’histoire, un hydravion Cessna 305 en provenance d’Italie amerrira demain matin dans le port de Monaco, rappel spectaculaire de la contribution essentielle aux débuts de l’aviation apportée par le Prince Albert Ier, mécène visionnaire du début du XXème siècle, investi dans le développent des mobilités nouvelles, automobile, canots moteurs et aviation. C’est ainsi qu’en mars 1911, à Monaco, l’Hydravion imaginé par Henri Fabre effectuait ses deux premiers vols aux mains du pilote Jean Bécue.
Créée en 1994, la Monaco Classic Week, rassemblement unique au monde de yachts classiques à voile et moteurs, de canots moteurs et de dinghies 12’, redonne au Port Hercule son allure d’antan, lorsque la Principauté, dès le début du siècle dernier, jouait un pôle d’excellence et d’innovations en matière de motonautisme. Le spectacle jusqu’à dimanche est à terre et sur l’eau. Tandis que les yachts de tradition, les 15 M JI et les Dinghies 12’ régateront dans la baie, les passionnés de motonautisme participeront aux épreuves de régularité et de manœuvrabilité.
33 Yachts Classiques, 9 yachts moteur, 17 canots moteur (10 Rivas, 3 Chris Crafts, deux Albatross, 1 Swiss craft et 1 Templer Corsier port), et 20 dinghies 12 ont investi le port. Si les restrictions de circulation ont contraint nombre d’armateurs à annuler leur traditionnelle présence à Monaco, le plateau proposé demeure absolument époustouflant. Goélettes, cotres, houari, yawls ou ketches, gréés bermudiens ou auriques, les plus prestigieuses signatures emblématiques de plus d’un siècle d’architecture navale sont représentées au pied du Yacht Club de Monaco, Anker, Nicholson, Fife, Olin Stephens, Sparksmans, Mylne, Camatte ou Potter. Leur affrontement toutes voiles dehors à l’ombre du Musée Océanographique sera l’un des nombreux émerveillements de la Monaco Classic Week 15ème du nom.
11 motor-yachts, navires de grande plaisance, composent le plateau motor boat de l’édition 2021, avec notamment les présences de Lady Herta (1935), Blue Bird (1937) ou Istros (1954), récent vainqueur du Super Yacht Award 2021, autant de sublimes unités qui rivalisent d’esthétisme délicieusement surannée aux côtés d’autres navires de renom à l’image du SS Delphine qui célèbre cette année ses 100 ans d’existence. Construit à Detroit en 1921 pour Horace Dodge, il est l’un des derniers yachts à vapeur encore en activité, totalement rénové en 2003 en Belgique. D’une longueur de 79 mètres, il a vécu plusieurs vies, y compris durant la guerre où il servit de navire amiral au chef d’Etat Major de l’US Navy, l’amiral Ernest King, sous le nom de Dauntless.
Au-delà du sport et de la performance, la Monaco Classic Week entretient cette flamme si rare et si exclusive, celle de la passion pour les belles machines qui vont sur l’eau. Des Prix spéciaux viennent ainsi encourager l’implication, l’engagement d’armateurs passionnés pour la préservation de leurs bateaux, véritables patrimoines d’une indémodable culture de la marine.
Le Prix « La Belle Restauration » permet ainsi de récompenser la qualité de rénovation dont font l’objet ces unités souvent plus que centenaires. A l’occasion de cette 15e édition, le Jury, présidé par Sir Robin Knox-Johnston et composé de spécialistes de l’histoire du yachting, inspectera l’intégralité des bateaux en vue d’évaluer la qualité de leur restauration. La notation relève du respect des plans d’origine, des matériaux utilisés pour la construction des bateaux et le savoir-faire de ceux qui les ont remis en état. L’histoire individuelle des bateaux et de leurs armateurs, faite de passion et d’engagement, entre aussi en ligne de compte. « Il y a beaucoup de critères pour choisir un lauréat » souligne Sir Robin Knox-Johnston « A chaque fois c’est différent. On observe dans quelle condition se trouve le bateau, quelle est son histoire, comment il a été préservé, l’enthousiasme de l’équipage, c’est important ! L’ambiance du bord ! Mais au bout du compte, c’est dans nos cœurs que se trouve la réponse. On regarde un bateau et on se dit : « Mon Dieu que j’aime ce bateau ! » et c’est difficile à expliquer ».
Le Concours d’élégance est lui aussi présidé par le même jury qui mesurera l’étiquette, le style, un certain respect du bien vivre et bien se comporter en mer, le tout dans un immense esprit festif où l’humour et l’atmosphère de la belle époque prennent toute leur part.
Synthèse de ces deux concours, le Prix de la Monaco Classic Week englobera tous les critères évalués en termes de restauration et d’élégance, auquel s’ajoutera un aspect « coup de cœur » pour l’esprit qui a présidé à la vie, au maintien et à la restauration du bateau.
Vernissage d’une exposition exceptionnelle d’œuvres de la collection du Y.C.M.
Pour célébrer le centième anniversaire de la disparition du Prince Albert 1er, le Comité Albert Ier-2022 organise au sein du Y.C.M. une exposition de lithographies, d’affiches, de photographies, de cartes postales anciennes restaurées, ainsi que des trophées et des médailles d’époque, liés aux grands rendez-vous automobiles et motonautiques du début du XXe siècle. La restauration d’œuvres spécialement sorties des réserves et montrées au grand public pour la première fois a fait l’objet d’un travail d’une grande méticulosité étalée sur plus de 6 mois. Une soixantaine de documents (lithographies, cartes postales, photographies, médailles, trophées) sont présentés au grand public pour la première fois. On y découvre les signatures d’un certain nombre de grands artistes de l’époque.
Un film sur la campagne de restauration et une application interactive sur tablette tactile complètent cette exploration, inscrite dans le cadre de la riche programmation du Comité Albert Ier-2022 ouverte au public.
Créée en 1994, la Monaco Classic Week, rassemblement unique au monde de yachts classiques à voile et moteurs, de canots moteurs et de dinghies 12’, redonne au Port Hercule son allure d’antan, lorsque la Principauté, dès le début du siècle dernier, jouait un pôle d’excellence et d’innovations en matière de motonautisme. Le spectacle jusqu’à dimanche est à terre et sur l’eau. Tandis que les yachts de tradition, les 15 M JI et les Dinghies 12’ régateront dans la baie, les passionnés de motonautisme participeront aux épreuves de régularité et de manœuvrabilité.
33 Yachts Classiques, 9 yachts moteur, 17 canots moteur (10 Rivas, 3 Chris Crafts, deux Albatross, 1 Swiss craft et 1 Templer Corsier port), et 20 dinghies 12 ont investi le port. Si les restrictions de circulation ont contraint nombre d’armateurs à annuler leur traditionnelle présence à Monaco, le plateau proposé demeure absolument époustouflant. Goélettes, cotres, houari, yawls ou ketches, gréés bermudiens ou auriques, les plus prestigieuses signatures emblématiques de plus d’un siècle d’architecture navale sont représentées au pied du Yacht Club de Monaco, Anker, Nicholson, Fife, Olin Stephens, Sparksmans, Mylne, Camatte ou Potter. Leur affrontement toutes voiles dehors à l’ombre du Musée Océanographique sera l’un des nombreux émerveillements de la Monaco Classic Week 15ème du nom.
11 motor-yachts, navires de grande plaisance, composent le plateau motor boat de l’édition 2021, avec notamment les présences de Lady Herta (1935), Blue Bird (1937) ou Istros (1954), récent vainqueur du Super Yacht Award 2021, autant de sublimes unités qui rivalisent d’esthétisme délicieusement surannée aux côtés d’autres navires de renom à l’image du SS Delphine qui célèbre cette année ses 100 ans d’existence. Construit à Detroit en 1921 pour Horace Dodge, il est l’un des derniers yachts à vapeur encore en activité, totalement rénové en 2003 en Belgique. D’une longueur de 79 mètres, il a vécu plusieurs vies, y compris durant la guerre où il servit de navire amiral au chef d’Etat Major de l’US Navy, l’amiral Ernest King, sous le nom de Dauntless.
This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Cookie settingsACCEPT
Privacy & Cookies Policy
Privacy Overview
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these cookies, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are as essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may have an effect on your browsing experience.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.