
Des voiliers de tradition toujours en mouvement
La baie de Monaco s’est animée dès l’après-midi, portée par une brise d’ouest de 8 à 10 nœuds. Même sans manche validée, le spectacle a conquis les spectateurs : voiles déployées et silhouettes racées se sont succédé en baie monégasque. Des centenaires comme Madcap (1874), Black Swan (1899), Kismet (1898), Corinthien (1911) ou Viola (1908) rappellent que la régate demeure leur terrain d’expression privilégié.
Partridge, témoin de l’histoire
Parmi les unités exposées, Partridge (1885) incarne à lui seul la vocation de la Monaco Classic Week. Construit par Camper & Nicholson, longtemps oublié puis restauré avec passion, ce côtre aurique est l’un des plus anciens voiliers de course encore en activité. Aujourd’hui propriété d’un membre du Yacht Club de Monaco, il symbolise la transmission d’un héritage et la résilience du patrimoine naval. Sa simple présence raconte une histoire : celle de la sauvegarde et de la mise en valeur d’un savoir-faire artisanal.